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Félix de Posch (1822-1889) : Feuille 3 du Tome 3
Félix de Posch
(1822-1889)
ingénieur des Ponts et Chaussées
Je ne suis pas le fils aîné de Démétrius de Posch, mon père, mais d’Antoinette Cériez, sa deuxième épouse.
Cela ne m’a pas empêché de bien m’entendre avec mes demi-frères et sœurs nés du premier lit – Johann-Adam, Mélanie, Philippine et Louise –, tous beaucoup plus âgés que moi (vingt-cinq ans pour l’aîné, quatorze ans pour la dernière).
J’ai fait des études d’ingénieur et suis rapidement devenu conducteur de 1re classe des Ponts et Chaussées, administration dans laquelle j’ai poursuivi ma carrière et où j’ai côtoyé mon petit frère Alfred de Posch. Ma femme, que j’ai épousée à 41 ans, alors qu’elle en avait 19, était la fille d’Henri Deharelle et de Maria Isabelle Cériez, de la même famille que ma mère Antoinette Cériez.
J’ai eu deux enfants. Ma fille aînée, qui est venue au monde alors que j’avais 43 ans, s’appelle Louise, comme sa tante et marraine. Elle épousera Prudent Nuyten (1874-1954).
Orphelin dès l’âge de 10 ans, Prudent a été élevé par des nourrices qui lui ont inculqué le sens du devoir et du sacrifice.
La carrière militaire était donc un débouché naturel pour exprimer ses qualités. Il choisit l’arme du génie.
Son père était menuisier charpentier et sa mère fille d’instituteur.
À 16 ans, il s’engage comme volontaire.
Des circonstances obscures pour les lecteurs d’aujourd’hui lui font rencontrer à 24 ans la famille de Posch, dont il épouse Louise (1865-1933), fille du baron Félix de Posch.
Elle a neuf ans de plus que lui.
Pour maîtriser les écluses et les inondations Prudent Nuyten créa « un Service des Inondations ».
Quatre années durant, le Service remplit son rôle avec efficacité, salué par Churchill dans ses mémoires :
« Never, in the field of human conflict, was so much owed by so many to so few ».