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Alfred de Posch (1834-1916) : Feuille 2 du Tome 3
Alfred de Posch
(1834-1916)
un officier ingénieur
Je suis le petit dernier de la famille, né alors que mon père, Démétrius de Posch (1769-1852), avait 65 ans.
Il avait été prolifique puisque après un premier mariage avec Angèle Van de Goesteen (1767-1811) qui lui avait donné quatre enfants, sa seconde épouse (mariage célébré en 1820) en eut huit. Elle s’appelait Antoinette Cériez (1794-1877).
Mon père était un homme toujours actif. Il gérait ses biens et entretenait une correspondance avec la cour de Vienne. Malheureusement celle-ci a été détruite lors de l’incendie des archives de la ville d’Ypres durant la Première Guerre mondiale.
Il m’a élevé dans le respect de ses valeurs monarchiques et militaires.
Au fil des ans et des générations, ma famille est restée très militariste.
Les officiers descendant de Démétrius de Posch sont pléthores, que ce soit au service de la Belgique ou de la France.
Ainsi Prudent Nuyten, qui finira sa carrière comme commandant de l’état-major de l’armée belge, époux de Louise de Posch (1865- ), ma nièce, fille de mon frère Félix.
Citons aussi Carolus (1826-1881), mon frère, major au 1er régiment des guides à Bruxelles, Auguste Murville (1823-1870), mari de ma sœur Fernandine (1829-1915), commandant d’infanterie en France (il succombera à ses blessures en décembre 1870 lors du siège d’Orléans, officier de la Légion d’honneur pour ses brillants faits d’armes accomplis par l’armée de la Loire dont il faisait partie), sa fille Berthe (1870- ) épouse de Edmond Laureys, lieutenant-colonel d’artillerie, puis colonel durant la guerre de 14-18, qui aura un fils Gaston (1894- ), colonel d’artillerie comme son père.