Tome 2
Correspondance
entre Marie-Thérèse d’Autriche
et Johann Adam de Posch
par Didier Fondeur,
petit-fils de la baronne Eliane de Posch
La contextualisation (mot un peu encombrant) est « le processus par lequel on tente d’établir la pertinence d’une mise en relation entre un texte et d’autres textes, puis leur regroupement au sein d’un corpus ». C’est le processus que nous avons cherché à suivre à partir de la correspondance (1765-1780) entre l’archiduchesse Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780) et Johann Adam de Posch (1722-1803), correspondance non exhaustive, car nous n’avons eu accès qu’à une cinquantaine de missives alors qu’ils s’écrivaient parfois plusieurs fois par jour. Il ne s’agit pas d’une correspondance amoureuse, le seul amour de Marie-Thérèse ayant été l’empereur François Ier de Habsbourg-Lorraine, mais d’une correspondance familière traitant de sujets d’argent, de menus événements et de négociations matrimoniales.
L’empereur avait choisi de longue date Johann Adam comme son fondé de pouvoir. Après la mort de l’empereur en août 1765, Marie-Thérèse maintint sa confiance à Johann Adam. Ses fils, les empereurs Joseph II et Léopold II, en firent autant. Marie-Thérèse mourut le 29 novembre 1780.
La lecture de ces lettres (en français ou en allemand) apporte un éclairage sur deux personnalités : la première (Marie-Thérèse), publique ; l’autre (Johann Adam), peu connue sauf de son vivant compte tenu du(des) rôle(s) qu’il jouait à la cour de Vienne et à la tête de nombreux organismes habsbourgeois.
Elles ont été regroupées par thèmes pour en faciliter la lecture, chacun d’eux faisant l’objet d’une présentation du contexte et, dans la mesure du possible, des personnages concernés.
Nous espérons que les lecteurs auront plaisir à en prendre connaissance et que quelques-uns continueront les recherches d’archives.